Une vue de mes débuts et expériences Minitéliques (hors sujet mais bon à écrire quelque part)

J'ai du avoir ma première approche de la micro-informatique vers la fin de mon année scolaire de 3eme, en 1983, avec ZX81.

Environ six mois après, j'écrivais lors d'un cours de technologie, mon tout premier programme en Basic sur un PET2001 ; une balle faisant le tour de l'écran avec des peek et des poke ... et le virus était inoculé.

Pour mon anniversaire suivant, j'ai obtenu de mes parents un Commodore 64 SECAM. J'ai ensuite toujours souhaité "faire communiquer" mon ordinateur. J'ai déniché quelques temps après une interface "VicRelay" avec laquelle j'ai fait mes premières expérimentations. Suite à la lecture d'un magazine décrivant des micro-serveurs, j'ai réussi à convaincre mes parents de prendre possession d'un Minitel à la maison et je me suis lancé dans la découverte de la télématique et de la programmation.

En 1985, c'est un Commodore 128D qui est arrivé, puis la mise en service de la première version de mon propre micro-serveur, "Au Bon Bug", avec sa ligne téléphonique dédiée (0134900044), situé à Conflans Sainte Honorine. Cette première version avait une fonctionnalité à ma connaissance restée unique : une option permettant la diffusion par téléphone de messages audio au cours de la session à l'aide de magnétophones à cassette. L'audiotel avant l'heure ?

Par la suite sont arrivés un SX64 et un Apple //c (qui lui n'a pas eu d'intérêt à mes yeux et est reparti assez vite).

D'autres développements ont suivi ; un émulateur Minitel pour Commodore 64 et 128 (Tel&Pat), un programme de téléchargement (Minipack), une interface IEEE488 à base de 6821, une interface RS232 à base 6551. Ensuite, une seconde version du micro-serveur a été développée, perdant ses fonctions audio, mais gagnant en capacité de stockage avec l'interface IEEE488 et un double lecteur de disquettes Commodore 8050 et en réactivité avec une extension de mémoire 1750. Cette seconde version a eu un frère jumeau situé à Nancy, nommé "Kristall".

Par la suite, un Amiga 500 est arrivé, obtenu gratuitement auprès d'un gros revendeur de micro-informatique de la place de la république en échange du portage de mon protocole de téléchargement. Ont suivi quelques développements sur Amiga, en particulier une interface multi-série à base de 6850 en collaboration avec Olivier Dewee pour le driver et une collaboration avec "Clint" (Michel Zombaï), alors animateur du club micro-fer d'Etampes, sur un logiciel de composition de pages videotex. Que sont-ils devenus ?

Une autre longue collaboration a eu lieu avec "Canal" (Alexandre Montaron), alors sysop d'un micro-serveur fonctionnant sous CP/M, initialement avec un Amstrad 6128. Cette collaboration a abouti au désassemblage de la ROM du Minitel 1B RTIC puis, partiellement, celle du Lecam, à l'organisation de deux "visu", RTC's 89 (à Etampes) et RTC's 90 (à Paris), le portage d'EDTA V3 sur C128 (j'avais remplacé l'antique CBM8050 par un "moderne" 1581 afin de disposer d'un stockage efficace sous CP/M), et enfin, le portage, inachevé, de mon émulateur Minitel hardware sur Z88 (cf plus bas).

Il faut dire que suite à la visu RTC's 89, j'avais récupéré mon premier compatible PC, un Bull Micral 30 équipé d'un disque dur SASI de 10Mo (défectueux !) dans l'objectif de développer un nouveau logiciel serveur sur PC. A cette époque, Commodore n'était plus au mieux de sa forme et une visite du Commodore Computer Chrismas Show à Londres m'avait montré que le futur ne serait pas pour ma marque de prédilection ; "le passage au PC" s'imposait. J'ai alors commencé des développements, en C et 8086, principalement axés sur les communications série (drivers Fossil, modifications de cartes série), un émulateur minitel "hardware" basé sur une carte ISA prototype équipée d'un EF9345 et logiciel serveur multi-voies (multitâche et compatible DBase ...).

Mon activité sur la scène des micro-serveur s'est achevée en 1992 lorsque "mon premier emploi est venu me chercher", sans que je ne sache vraiment comment d'ailleurs ! Il s'agissait de développer pour Atari ST, machine que je ne connaissais absolument pas, la partie télématique d'un logiciel intégré de gestion commerciale : Jessica. Je peux revendiquer de titre de "l'auteur du logiciel de serveur Minitel (RTC et multi-voies) le plus diffusé de la planète" ! En effet, "Servitel", le module de prise de commande de Jessica, n'était rien d'autre qu'un micro-serveur et a été installé auprès de 1400 commerçants. Jessica comportait aussi, pour ce qui relevait de la télématique, un module de prise de commandes vers la centrale d'achat (un robot saisissant les commandes sur le serveur de la centrale d'achat (un VAX) à la place du commerçant), un module d'émulation Minitel et de téléchargement, permettant les mises à jour du logiciel, et un module de télémaintenance, permettant la prise de contrôle à distance de l'Atari ST du commerçant. A la suite l'arrêt de production du MegaSTe puis la fermeture d'Atari, le logiciel a été porté tel quel sur PC (IBM Aptiva) équipés par IBM en usine, à Montpellier de cartes "Gemulator" ... Incroyable, "BigBlue" industrialisant des machines compatibles Atari ST ! En quittant Jessica en 1996, et ne pensant jamais pouvoir retrouver une telle ambiance et liberté créative, j'ai cessé toute activité de développement pour me concentrer sur les systèmes.

J'ai approché pour la dernière fois le monde du développement en 1997, alors que j'étais l'"IT Guy" d'Us-Robotics France. Je côtoyais alors régulièrement l'ancienne équipe de PNB, à Suresnes, spécialisée, pour USR dans le développement des modems PCMCIA puis des WinModem. C'étaient des "grands malades" ; j'aurais vraiment aimé travailler dans cette équipe mais l'heure avait tourné...

Au cours de ces années, j'ai souvenir d'avoir rencontré de nombreuses personnes attachantes et effectué des "déplacements" un peu partout.

Les micro-serveurs sur Commodore

Les micro-serveurs sur Commodore (64 ou 128) n'étaient pas légion. Bien que la machine fut un grand succès commercial, elle était mal adaptée à l'usage, ne disposant que d'une émulation logicielle du 6551 pour gérer son port série et ne pouvant émettre ou recevoir de caractère lors d'une activité disque, par ailleurs, particulièrement lente. A ma connaissance, aucun micro-serveur n'a été réalisé sur la gamme PET, bien que celle-ci aurait certainement été plus adaptée, pour peu qu'il soit équipé d'une vraie interface série, telle que celle que je possède maintenant. En ce qui concerne l'Amiga, la machine, bien plus performante, permettait plus de libertés mais ne disposait toujours pas de port série digne de ce nom. Il semble que des micro-serveurs aient été développés sur Amiga, mais je n'ai pas de souvenir précis.

Les sysops

Les sysops du monde Commodore qui me reviennent en mémoire et leurs micro-serveurs :

Réné Schmitt (Un Allemand, à l'époque à Juvisy sur orge et ayant précédemment vécu en Afrique du sud, travaillant à l'époque pour Valéo. Il était l'auteur d'un étrange micro-serveur "duo-voies" avec deux Commodore 128 et un lecteur de disquettes partagé sur le bus IEC. La communication entre les deux voies, très complexe, s'effectuait par des échanges de données transmises dans les bloc-mémoire (254 octets) du lecteur de disquettes. La navigation sur le serveur s'effectuait sur le style Prestel (touches * et #) avec une interprétation très sommaire des touches de fonction du Minitel.)

Franck Beulé/Bellé (nom peut être mal orthographié) - Sysop de "Anaconda", Paris 16eme, un classique micro-serveur sur Commodore 64, 1541 et modem Minitel.

Arnaud Lescault - Sysop de "Well04", Paris 17eme, un classique micro-serveur sur Commodore 64, 1541 et modem Minitel.

???? (oublié le nom) - Sysop de "Krystall", Nancy, le micro-serveur jumeau de "Au Bon Bug", sur Commodore 128 et Minitel. C'était un passionné de radio amateur et d'électronique.

???? (jamais connu son nom ni rencontré, malheureusement) - Sysop de "ADN", le premier micro-serveur sur Commodore 64, 1541, et modem Digitelec DTL2000.

Les utilisateurs

Les utilisateurs de ces micro-serveurs, et autres personnes qui me reviennent en mémoire.

Michel Zombaï (Clint) - Habitant à Etampes, président du club "Microfer" d'Etampes. Nous avons partagés de nombreuses nuits et week-ends de codage sur Commodore 64, 128, et Amiga. C'est avec son aide que la première visu (rencontre "globale" entre sysops et utilisateurs) a pu être organisée.

???? (SepMan) - Habitant à Achères et maintenant décédé, il était atteint de sclérose en plaques.

Pascal ??? (Fenec)

Rose Humphrey

Pascal Lefrançois

??? (argenteuil)

Hervé ??? ()

 

 

"Au b

Description sommaire des divers éléments constituant TélételZéro

  • Un terminal (gratuit) à disposition de l'utilisateur

    • Un terminal (Minitel ou un modem) physique (trouvé dans une poubelle, un grenier, le bon coin ...), relié au réseau téléphonique public (PSTN)
      • Liste des terminaux testés ...
    • Un émulateur Minitel permettant une connexion en mode Telnet
      • Liste d'émulateurs
    • Un simple client Telnet
  • [Non réalisé][Optionnel] Un numéro de téléphone (non localisé) unique

    • permettant la sélection d'une ligne VoIP disponible et le routage de l'appel
      A voir comment réaliser techniquement et à coût minimum - Asterix ou ###### ?

  • [Optionnel] Un (des) numéro(s) de téléphone (non localisé) VoIP

  • fourni par un opérateur de VoIP, permettant l'établissement d'une liaison téléphonique (gratuite) avec le terminal physique de l'utilisateur
    • Numéro iNum (+8835100)
    • Numéro direct Français (+33)
    • Numéro SIP (SIP:)
  • [Optionnel] Un accès V23 (*)

  • Un (des) adaptateur ATA permettant l'utilisation de matériel téléphonique analogique sur une liaison VoIP
  • Un (des) modem V23 permettant la liaison physique entre un port série du serveur d'accès "TélételZéro" et le réseau téléphonique
  • Un (des) serveur(s) "RFC2217" permettant de virtualiser le port série du serveur d'accès "TélételZéro"
  • (**) Un (des) client(s) "RFC2217/Telnet" permettant la gestion de l'établissement des liaisons téléphoniques et des sessions telnet "TélételZéro"
    • En cas d'impossibilité d'établissement d'une liaison telnet vers le serveur "TélételZéro", ce module diffuse simplement une collection de pages videotext
    • Ce module permet l'identification automatique des utilisateurs par leur CID (caller ID)
  • [Non réalisé][Optionnel]Convertisseur Videotex/VT100 (**)

    • permettant un affichage minimaliste, sur un client telnet standard type VT100, de caractères au format Videotex
      A voir comment réaliser techniquement - Alexandre Montaron a intégré un tel module à son émulateur d'EDTA

  • Un/des serveur(s) TelnetBBS : TélételZéro et services (**)

  • Un (des) serveur(s) Telnet "TélételZéro", accessible(s) directement en mode telnet ou, indirectement (optionnellement), par une liaison PSTN, permettant
    • L'identification manuelle des utilisateurs
    • L'assemblage/désassemblage de paquets de données sous une forme proche du protocole X25
    • La gestion de la tarification / facturation (virtuelle)
    • La présentation du portail "TélételZéro", équivalent de l'écran d'accueil, affiché lorsque l'on composait le célèbre 3615
    • L'accès aux "services Minitel" en mode client telnet (et paquets type X25)
  • Un (des) serveur(s) de service(s) Minitel en mode serveur telnet (et paquets type X25), multi-utilisateurs, proposant un contenu "vivant" spécifique
    • Messagerie en direct, boites à lettres, etc
    • Consultation d'horaires de train
    • Consultation de la météo
    • Tweeter
    • Jeux
    • Doodles
    • etc (exploitation de l'opendata ...)
  • [Non réalisé][Optionnel]Convertisseur paquets/caractère
    • Permettant le support d'un éventuel "micro-serveur RTC" sans modification de son code exécutable
      Voir la problématique de l'établissement d'appel (détection sonnerie)

  • (*) Ces éléments, physiques, sont nécessairement auto-hébergés. Ils peuvent néanmoins être dupliqués et répartis.
  • (**) Ces modules fonctionnant en IP, ils peuvent être hébergés et répartis sur n'importe quelles machines (actuellement Windows) reliées à l'internet
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Présentation du projet "TélételZéro"

- Pourquoi ?

L'idée "TélételZéro" a commencé à germer fin juin 2012 alors que le Minitel était sur le point de s'éteindre définitivement. L'arrêt de Transpac et de ses PAVI condamnait alors irrémédiablement la petite boite marron, obsolète, qui a accompagné tous les Français pendant presque 30 ans vers la voie de la modernité, à la poubelle. Telle était l'information vue et entendue dans tous nos médias le 30 juin 2012. Quelles en sont les conséquences ? Qu'en restera-t-il ?

A la fin des années 1990, (Libération 05/12/1997) Jacques Chirac s'émerveillait, et à juste titre, que "La boulangère d’Aubervilliers peut interroger sa banque par Minitel alors que la boulangère de New-York ne peut pas le faire". A bien y réfléchir, aujourd'hui, n'importe quel humain peut interroger sa banque depuis n'importe quel point du globe, d'un clic de mulot ou d'un glissement de pouce sur son smartphone sans que quiconque ne s'en émeuve. Quel progrès ... mais aussi, comment vais-je pouvoir, dans quelques années, décrire à mes enfants le monde dans lequel j'ai grandi, ce qui m'a tant passionné et émerveillé ... ? Il n'existe aujourd'hui plus rien qui soit en mesure de montrer cette pré-histoire technologique enterrée des l'aube de l'an 2000 (ref. PAGSI : Libération août 1997, Lionel Jospin mars 1999 et aout 1999 puis le bilan publie en 2002 - voir aussi "la technologie n'est qu'un moyen" en parallèle, sur les débuts de l'internet Français).

Pourtant, ce bilan pointe déjà (en page 13) une lacune fondamentale du Minitel et du WEB, à savoir "la mémoire du patrimoine numérique", illustrée aujourd'hui encore par cet article sur l'illusion de la bibliothèque universelle. Alors, que reste-t-il du "Minitel" ? Trois ans après la fin, hormis http://www.minitel.org qui tente de compiler des informations, aucune initiative ne semble émerger. On constate que la presse de 2012, mi-amusée, mi-nostalgique, ne traitait que très superficiellement (voire pas du tout ?) de la question de l'arrêt de la plateforme, ne se préoccupant pas de la préservation de son histoire (l'aventure technologique) ni de son contenu (l'aventure sociale) produit pendant ses 30 années d'usage, ne rebondissant pas non plus sur problématique de la neutralité du net, se focalisant sur l’anecdotique arrêt et diffusant accessoirement les propos d'un rétro-geek acharné ###(lien vers la vidéo introuvable à ce jour ...)###.

Aujourd'hui, à l'époque des réseaux sociaux, toute référence à "Minitel" ou à "3615" est synonyme de Franchouillardise ringarde, voir de fiasco. Ne subsiste en ligne (sur le WEB) que très peu de trace des "serveurs Minitel" qui étaient pléthore à cette époque, comme en témoignait en 2004, par exemple, ce mémoire en économie de l'innovation en entreprise intitulé "Le minitel : plus de 20 ans de succès". Les "centres serveurs" ont soit migré sur le WEB (par exemple, 3615 ULLA est devenu www.ulla.com), soit tout simplement fermé et disparu. Curieusement, les traces des "micro-serveurs" se trouvent maintenant sur-représentés, leurs animateurs (sysops) ayant conservé avec bonheur une certaine nostalgie de cette époque (source http://www.minitel.org/).


Ci-dessous, les quelques traces que j'ai pu retrouver

Serveur kiosque (Accès Télétel)

Micro-Serveur (Accès RTC)
3615 Akela Eureka (Eric)
3615 Eliott Pinky (Godefroy Troude)
3615 RTEL Pulsar (wizou)
  Ellis ()
  Stut-one (François Planque)
  EDTA (Alexandre Montaron)

Toujours est-il que ce qui témoigne encore de ce "glorieux passé" est rare et recherché (computerhistory.org/endangered online worlds), ce ne sont que quelques récits (liens parfois disponibles sur minitel.org), quelques copies écran, photos et vidéos, mais rien n'est à ce jour disponible au format natif de l'époque (en videotext donc) que l'on puisse afficher sur un bon vieux Minitel. Rien ? Alors il manque quelque chose, et ce "quelque chose", c'est "TélételZéro".

- Ça fait quoi ?

Dans l'idée et en un mot, puisque Transpac n'est plus, il faut "simuler" Transpac et ses PAVI ... puis construire un portail d'accès à des services, mettre à disposition des terminaux, et surtout, documenter l'ensemble; l'essentiel n'étant pas seulement la réalisation de la "prouesse" technique, mais d'ouvrir la possibilité aux "plus jeunes" de gouter aux joies de la télématique, telle qu'elle était avant l'ère de l'Internet. Le projet étant aussi ouvert que possible, il est envisageable et souhaitable que la communauté participe et l'enrichisse, notamment en développant des services proposant du contenu.

"teletel.org"

Ce site, hébergé par OVH, (teletel.org) est la base documentaire du projet. Y seront présentés et décrits, en Français et en Anglais, l'ensemble des éléments techniques mis en œuvre dans la conception et le fonctionnement de "TélételZéro". Il propose aussi un point d'entrée WEB direct vers "TélételZéro".

"TélételZéro"

C'est un ensemble auto-hébergé d'éléments, d'outils, aussi modulaires que possible, assemblés de telle sorte qu'avec un minimum de moyens techniques et financiers, un utilisateur néophyte puisse ressentir l'expérience "Minitel" de l'époque (voir ici pour plus de détails sur ces éléments).

- Je suis qui ?

Généralement, je me présente simplement comme "informaticien" (plus de détails ici). Je travaille actuellement pour un grand groupe automobile Français en tant que spécialiste en virtualisation. Mes centres d'intérêt s'articulent principalement autour de jouets paléo-technologiques (micro-informatique 8 bits ou antérieure aux années 1990, Minitel, automobiles non multiplexées, JEP échèle O, machines à vapeur ...), ainsi que la redécouverte et la transmission des compétences associées. Je suis un peu collectionneur, un peu syllogomane. Je suis par ailleurs assez sensibilisé aux notions de progrès, d'humanisme. et de liberté d'expression.